Aron Demetz- Italie-
Né en 1972 à Sterzing, Demetz vit et travaille à Selva di Val Gardena1986-93 Instituts art de Selva Val Gardena1997-98 Nuremberg Académie des Beaux-Arts, sous le Professeur Christian Höpfner Italian sculpteur. Aron Demetz crée des sculptures de bois qui apparaissent en détresse, processus brûlé.Travailler avec le bois est un élément fondamental de Demetz - au lieu de présenter des œuvres perfectionné et poli, Demetz célèbre les textures du bois et sa transformation par le biais divers de figures humaines abstraites .Le naturel peut sembler comme des personnifications du bois. Aron Demetz utilise des techniques de sculpture sur bois traditionnelles pour transmettre. Son souci de la relation de l'humanité à nature. Dans son travail, il évite l'opposition classique de l'homme et la nature, et permet au deux de devenir un tout indissociable, évoquant l'expérience primordiale.
Né à Val Gardena, en Italie du Nord, où il continue de vivre et de travailler, Demetz a adopté une technique traditionnelle du Tyrol du Sud de la sculpture sur bois - représentant la figure humaine dans des postures classiques ou des positions inconfortables inhabituels - explorer les possibilités et les limites du bois comme matériau résultant œuvres ont une forte présence physique, qui engagent profondément le spectateur sur un plan psychologique, il transporte à la fois notre unité avec la nature et de notre aliénation a elle.
La pièce 'Untitled', conçu pour le pavillon italien à la 53e Biennale de Venise, Demetz introduit l'utilisation de résine naturelle, soigneusement recueillies auprès des plaies sur les arbres dans le Val Gardena foret.Avec son odeur, la couleur et la texture, il donne ses sculptures de bois de signature encore plus de présence corporelle et ajoute une dimension lyrique à son travail puissant.
Aron Demetz crée des images qui mêlent cohérence et décomposition. Elles sont à la fois métaphores du manque et figuration du plein voire du trop plein. Nous sortons du réel pour atteindre une poésie violente sans concession, manière d’agir sur le moteur de l’être et surtout ses ratés. Aron Demetz n’est dupe de rien et par effet de surface et de matière il provoque le surgissement de la profondeur humaine. Ses silhouettes rappellent que souvent l’être est la dupe consentante du jeu programmée. Aux éléments affectifs, psychologiques fait place la force de la matière. Le textile n’est plus couverture. Il devient la mise en abîme du corps, de la maladie d’être dans l’espoir peut-être d’un sursaut vital et d’une rémission du cancer existentiel qui ronge et dont la « pelure » qui s’incorpore au « vivant » devient la métaphore.
Jean-Paul Gavard-Perret