Christo and Jeanne Claude.
Certains diront que l’œuvre de Christo n’est pas de l’art, d’autres qu’elle ne peut être comprise que si on se retrouve face à elle. Pour Christo, elle a pour but d’impressionner, de créer de nouvelles visions du monde qui nous entoure.%%% Christo, un couple d'artistes qui a révolutionné l'art contemporain et qui nous fait (re)découvrir les endroits les plus connus.
Premiers pas
Christo est le pseudonyme d’artiste d’un couple, Christo Vladimiroff Javacheff et Jeanne-Claude Denat de Guillebon. Christo est né le 13 juin 1935 à Gabrovo, Bulgarie et Jeanne-Claude est également née le 13 juin 1935 à Casablanca, Maroc. Après des études aux beaux arts, on confie à Christo la mission d’aménager les paysages bordant les voies ferrées afin de donner une image positive de la Bulgarie aux passagers. Cela va sans doute influencer à jamais son art. En 1956, il s’enfuit à Vienne après avoir eu quelques problèmes avec le pouvoir en place. En 1958, il s’installe à Paris où il vit en faisant des portraits. C’est en réalisant celui de Madame de Guillebon qu’il rencontre sa fille Jeanne-Claude. Jeanne-Claude fait des études de philosophie avant de rencontrer Christo. Ce dernier est l’artiste du tandem, elle s’occupe plus de l’organisation.
Sa carrière
En 1964, ils s’installent à New York (ils seront naturalisés) et commencent des projets de grande envergure : ils interviennent sur des monuments, des paysages entiers de manière éphémère en les recouvrant. C’est le land art ou l’art de révéler la beauté des paysages. On ne les reconnait plus, ils renaissent sous une nouvelle forme, une nouvelle identité. Cette particularité les démarque des autres artistes contemporains : travailler tant pour si peu de temps. Ce qui est indéniable c’est qu’au-delà de l’aspect artistique, ces créations nécessitent également un niveau très pointu au niveau de l'ingénierie, des techniques et du travail collectif. La réalisation d’un projet demande des années de démarches et d’investigations.
Son action
Leur travail a clairement un gout de liberté, car comme il le disait lui-même "l'urgence d'être vu est d'autant plus grande que demain tout aura disparu… Personne ne peut acheter ces œuvres, personne ne peut les posséder, personne ne peut les commercialiser, personne ne peut vendre des billets pour les voir…Notre travail parle de liberté." On dira de leurs œuvres qu’elles sont sans "pourquoi". Ils auront notamment recouvert le musée d’art contemporain de Chicago en 1969, onze ilots en Floride en 1983, le pont Neuf de Paris en 1985, le Reichstag de Berlin en 1995. Leurs financements proviennent de la vente des dessins préparatoires, des photographies et des expositions, des catalogues de leurs créations. Le 18 novembre 2009, Jeanne-Claude décède des suites d'une rupture d'anévrisme.
Je vous invite a faire un tour sur leur site qui est très riche, ils ont tant produit, il reste tant de choses a découvrir
Ikenaga Yasunari- Japon
les estampes modernes d'Ikenaga Yasunari
Où qu'on aille sur les internets, on trouve peu d'informations sur Ikenaga Yasunari, et ce sont toujours les mêmes : "né en 1965, cet artiste japonais travaille ses oeuvres aux pinceaux mensô (le fin pinceau japonais traditionnel en poil de chèvre), à l'encre de Chine sur toile de lin". Et ça s'arrête là. Peut-être parce que ses oeuvres se suffisent à elles-mêmes ?
En effet, Ikenaga Yasunari réalise des estampes contemporaines avec une sensibilité que nous ne pouvons que qualifier de prodigieuse. Cet artiste japonais s'attache depuis des décennies à travailler l'estampe de la manière la plus traditionnelle possible (fidèle au nihon-ga des siècles passés), mais au service d'une esthétique tout-à-fait actuelle. Le résultat sont des toiles - très grand format ! -extraordinaires de finesse, de douceur et d'application dans les détails. Yasunari s'intéresse énormément à l'art du motif et du drapé - c'est pourquoi ses toiles sont si travaillées dans leur composition graphique. Mais ce qui frappe avant tout chez lui sont les visages de ses sujets/modèles : un mélange parfait entre ultra-réalisme, techniques traditionnelles et esthétique contemporaine laissant poindre l'influence du manga. En trois mots : des chefs-d'oeuvre de subtilité et de grâce.
Le peintre japonais Ikenaga Yasunari 池 永 康 晟 est né dans la préfecture d'Onhia au Japon en 1965. Diplômé du Lycée Midorigaoka Universit 1984 Peinture et dessin japonais à travers la bibliothèque Shinzo Maeda. Ses peintures représentent de belles femmes, dont les expressions et les postures suggèrent une atmosphère de rêve. Les peintures d'Ikenaga présentent également des motifs textiles exquis. Ses sujets sont toujours des femmes des temps modernes, mais en même temps, le style de peinture Nihonga reflète les anciennes traditions japonaises, ce qui donne à ses œuvres une atmosphère intemporelle. Il crée son art en déposant des peintures japonaises dans la toile qu'il appelle «toile de lin», avec un pinceau Menso. Yasunari est l'un des nombreux peintres japonais contemporains à avoir dirigé le renouveau de la technique de peinture japonaise traditionnelle connue sous le nom de Nihonga. Historiquement, Nihonga était caractérisée par les médias ainsi que par les scènes quotidiennes du sujet, les fleurs et les paysages généralement exécutés avec des pinceaux tanuki (queue de chien viverrin) et des pigments à base de minéraux appliqués sur du papier washi humidifié.
Portraits calmes, subtils et rêveurs de femmes contemporaines, décorés de motifs floraux: voilà comment décrire les illustrations d'Ikenaga Yasunari.
Les portraits sont peints dans le style traditionnel japonais appelé Nihonga, légèrement modifié par l'artiste.
Ikenaga Yasunari 池 永 康 晟 est né dans la préfecture d'Oita et est diplômé du lycée Midorigaoka ( annexé au Collège préfectoral des arts et de la culture d'Oita ).
Peint sur sa toile de lin teinte, son "b ijinga (portraits / imprimés de belles femmes) " offre une structure et un goût sophistiqués.
Son premier livre d'art en 2014 a été un succès qui a duré au fil des ans et ses œuvres sont également publiées sous forme de tirages, de calendriers et de livres à colorier.
Même dans les pays étrangers, ses œuvres sont populaires comme papeterie et conception de roman.
Ikenaga Yasunarin'est pas une imprimante ukiyo-e. Il peint sur du lin, qu'il pré-traite et colore lui-même. Il utilise son propre ensemble de pigments minéraux et d'encre noire de carbone et l'applique sur la toile avec un mensofude (pinceau à pointe fine). Le mensofude (en crin de cheval) est principalement utilisé au Japon par les artistes mangas et permet à l'artiste de travailler dans les moindres détails.
Le portrait de ses modèles est central. Il dessine des séries de la même personne. Les visages sont toujours très réalistes et peuvent même devenir quelque chose de magique en raison de la pose, du réglage et de la découpe. Ils sont plus beaux qu'une photo ne pourrait jamais capturer. Au fil des ans, des séries de Shima, Mai, Tomoko, Yu, Sachiko, Makiko et Manami, Emiko et Natsumi, Mami, Moe, Honami et Yui ont vu le jour. Par souci d'exhaustivité, il convient de mentionner que Yasunari a également représenté un certain nombre de chats.
Yasunari a examiné de près Utamaro, mais a peut-être également été inspiré par l'Art nouveau de Gustav Klimt, entre autres. Les visages et les vêtements sont différents, de style différent. Les visages d'Ikenaga Yasunari sont délicats. Ils sont délimités par le kimono et le yukata avec des dessins détaillés et beaux beaucoup plus puissants ou plus serrés et des motifs (principalement des fleurs). Les couleurs dominantes sont le noir et le brun, bien que le rouge, le vert et le bleu soient également utilisés. Cependant, l'intensité de ces nuances est toujours très faible et va à l'encontre du brun. Les visages de 'ses' femmes sont indubitablement japonais, et la monture par le choix et le design de l'usage textile le souligne. Ses toiles ont de multiples tailles, mais certainement aussi le format allongé du kakejiku japonais, le 'rouleau suspendu'.
Rébecca Dautremer - France
Née à Gap en 1971 et diplômée des Arts décos de Paris,elle se tourne d'abord vers le design et le graphisme en suivant des cours dans les années 1990 en atelier préparatoire, puis à l'ENSAD de Paris où elle entame le cursus "Graphisme".
C'est pendant ses études que Rébecca Dautremer commence à travailler en tant qu'illustratrice pour la maison d'édition Gautier-Languereau. Dès sa sortie de l'école, en 1995, la maison d'édition lui confie l'illustration d'un premier album, puis d'un second. Rébecca Dautremer a débuté en jeunesse en 1995 en illustrant pour les Deux coqs d’or L’enfant espion d’Alphonse Daudet. Passionnée de photographie, elle s’en inspire pour le cadrage, la composition, les couleurs et la lumière de ses illustrations. En 2003, L’amoureux (Gautier-Languereau) lui vaut un prix Sorcières "Album". En 2009, Princesses oubliées ou inconnues, sur un texte de Philippe Lechermeier (Gautier-Languereau), est un succès et sera suivi de deux autres tomes. La même année, elle publie un Art Book au Chêne, et illustre et anime le film Kerity, La maison des contes, réalisé par Dominique Monféry dont l’album est publié par Flammarion.
Passionné par la photographie, son style unique est caractérisé par des points de vue toujours très originaux et une maitrise de la gouache et de la mine de plomb. Grâce à ses succès et la qualité de ses ouvrages, elle a réussi à dépasser les frontières de l’univers jeunesse et de toucher et atteindre un public plus adulte.
Le premier album sera suivi de nombreux succès parmi lesquels « L’Amoureux » et le célébrissime « Princesses ». Un coup d’œil suffit à reconnaître son style unique. Artiste exigeante, généreuse et éprise de liberté, elle cherche toujours à repousser ses limites, gardant la fraîcheur et la modestie de qui remet son ouvrage sur le métier, depuis déjà… 20 ans cette année !
GRAND PRIX DE L’ILLUSTRATION DE MOULINS 2019
PRIX FRANCO-ALLEMAND POUR LA LITTÉRATURE DE JEUNESSE 2019
PRIX CHRÉTIENS DE TROYES 2019
Une de ses créations les plus intimes, les plus émouvantes. Sublime. ELLE
Un album qui se contemple comme un tableau et se lit comme un conte philosophique. Le Figaro
Magnifique ! Olivia de Lamberterie, Télématin (France 2)
De l’émotion pure. Télérama
Splendide Grazia
Le héros de l’année n’est pas un super-héros, mais un lapin à la patte folle LIRE
Une ode à la vie simple. Le Point
Un album nimbé de délicatesse et de poésie. Livres Hebdo
Un conte subtil sur l’attente, l’amitié, l’amour et la famille. Point de vue
Une pépite. Midi libre
Un livre rare. La Croix
Décerné par le Musée de l’illustration de Moulins et remis lors de la 5e Biennale de l’illustration, la 12e édition du prix récompense Les riches heures de Jacominus Gainsborough de Rébecca Dautremer, paru chez Sarbacane en 2018.
Les riches heures de Jacominus Gainsborough de Rébecca Dautremer, publié en octobre 2018 par Sarbacane, remporte le 12e Grand prix de l’illustration.
Les riches heures de Jacominus Gainsborough -
En douze scènes de genre au fil des saisons, Les riches heures de Jacominus Gainsborough fait le récit touchant de la vie de Jacominus Gainsborough, humble lapin aux oreilles courtes et à la patte folle, composée de petits riens, de joies, de peines, de doutes, d’épreuves et de grands moments en compagnie de ses fidèles amis Policarpe, César, Agathon, Byron et de sa compagne Douce. L’auteure y a inséré trois pêle-mêle et une dizaine de portraits du héros à différents âges.
Certains livres s'exposent, se contemplent comme une œuvre d'art. "Les riches heures de Jacominus Gainsborough", fait partie de ces livres extraordinaires. IL est d'une beauté prodigieuse, à en couper le souffle. IL raconte l'histoire de Jacominus, un petit lapin modeste, à la patte folle, introverti, peu bavard, souvent dans la lune. C'est l'histoire d'une vie, remplie de joie, de peine, d'épreuves, d'amour... Il se lit comme un conte philisophique, sur le bonheur d'être en vie tout simplement.
Le petit théâtre de Rebecca Dautremer Gautier Languereau
Un petit bijou de papier où s'anime tous les personnages de cette illustratrice de talent.
C'est presque de la broderie. SUBLIME
Nous voici retournés au beau pays de Jacominus Gainsborough.
Il a donné rendez-vous à Douce à midi pile, car il va s’embarquer et il a quelque chose de très important à lui dire…
Viendra-t-elle ? Et arrivera-t-elle à temps ?
En attendant, il l’imagine : il voit avec ses yeux, entend avec ses oreilles…
Le lecteur « traverse » presque physiquement ce livre d’artiste aux pages finement découpées : il est à la fois dans la tête de Jacominus, ce petit lapin à l’âme sensible si humain, dont il partage les doutes et les élans – et dans la peau de Douce, qui s’avance vers lui. Les tableaux se succèdent, tandis que l’impatience de Jacominus grandit : on suit le chemin de l’aimée qui se met en route, on « traverse » le verger, les faubourgs, la place du marché… comme si l’on marchait avec elle.
Et c’est toujours avec Douce qu’on parcourt les derniers mètres sur le port et qu’on aperçoit enfin, sur le pont d’un bateau en partance, la petite silhouette de Jacominus Gainsborough…
PÉPITE DU LIVRE ILLUSTRÉ AU SLPJ DE MONTREUIL 2019
TROPHÉE DE LA CONCEPTION ARTISTIQUE AUX TROPHÉES DE L’ÉDITION 2019
Télérama
Télérama n’a pas prévu de système de notation suffisant pour évaluer ce chef-d’œuvre.
D’une beauté absolue !
Télématin, France 2
Le plus beau rendez-vous de l’automne !
ELLE
Midi Pile est plus que parfait. Il réinvente le temps, la langue et l’art.
Le Figaro littéraire
Un véritable trésor de délicatesse.
France Inter
Un chef d’œuvre absolu !
La Maison des Maternelles, France 5
Un monument de poésie, de minutie, de beauté et de tendresse
"Le temps des écrivains", France Culture
Une poésie de papier
Lire
Un petit trésor à mettre entre les mains délicates des enfants.
Paris Mômes
Un véritable trésor de papier à admirer encore et encore, de 6 à 106 ans.
CNEWS
Spectaculaire !
"Être et savoir", France Culture
D’une beauté envoûtante.
Le Point
Un vrai livre d’art pour toute la famille
Europe 1
Rébecca Dautremer a encore marqué un grand coup avec cette nouvelle pièce d’orfèvrerie.
Livres Hebdo
Une malle aux trésors à explorer et à bichonner
Terra Femina
Un trésor de livre jeunesse
Assise dans l'herbe un jour d'été, la jeune Alice rêve quand soudain un lapin blanc pressé passe devant elle. Brûlante de curiosité, Alice s'engouffre derrière lui dans son terrier et se retrouve plongée au pays des merveilles.
A l'occasion des 150 ans d'Alice au Pays des merveilles, le chef d'oeuvre de Lewis Carroll, l'illustratrice Rébecca Dautremer l'a revisité en grand format pour accompagner le texte en intégralité…l'occasion de découvrir ou redécouvrir cet incontournable en famille.
L'histoire vous la connaissez ? la jeune Alice rêve assise dans l'herbe un jour d'été quand un lapin blanc qui a l'air très pressé passe devant elle. Curieuse, Alice lui emboîte le pas et s'engouffre dans son terrier. Elle se retrouve plongée au pays des merveilles.
Pour moi Alice était forcément une petite fille blonde, plutôt sourianteici on découvre une fillette brune coupée au carré court, avec un visage sérieux : une image peut-être plus moderne et moins « conte de fée » mais surtout une image plus fidèle à la petite fille qui a inspiré le personnage d'Alice à Lewis Carroll et dont on voit la photo à la fin de cet album.
Au fil de la lecture, on découvre les magnifiques illustrations de Rébecca Dautremer qui alternent différents types de dessins (contours ou pleins, petit format ou double page)….mon passage préféré ? le thé bien-sûr !
Miles est un jeune musicien qui a un pouvoir très particulier. Quand il joue de sa guitare, il parvient si bien à transmettre ses émotions, qu’il touche au plus profond de chaque être vivant, quel qu’il soit, et submerge littéralement son public. Ecouter la musique de Miles, c’est ne plus être maître de ses sen- timents, de ses pensées et de ses gestes. Un beau jour, il tombe éperdument amoureux d’une jeune fille: Priscilla. Cette dernière voyage avec son frère, Cal, et est poursuivie par une bande de malfrats travaillant sous les ordres d’un sinistre personnage: Monsieur Enki. Monsieur Enki est le propriétaire d’un véritable empire fabricant une boisson: le Pronto Soda. Il cherche à lancer sur le marché un nouveau produit qui s’avère très dangereux pour la santé; Cal, danseur de claquette et ancienne mascotte de la boisson en a fait les frais: il est devenu aveugle. Motivée par la vengeance et par la volonté de révéler au monde les agissements de cette crapule, Priscilla se rend à Las Vegas, siège de la société Pronto, pour y rendre justice. Miles se lance sur ses traces, accompagné par Chance son meilleur ami âgé de dix ans et du Colonel, homme ambigu travaillant pour Pronto. Le Colonel espère bien vendre les talents de Miles à Monsieur Enki, car ce dernier est à la recherche d’une nouvelle mascotte pour le lancement de son produit. Au cours de leur périple, Miles et Priscilla se croiseront, au gré des nombreuses péripéties qui jalonneront leur parcours. Arrivé à Las Vegas, Miles finira par s’engager auprès d’Enki, mais pour mieux se rapprocher de sa belle et c’est au cours d’un final se déroulant pendant les fêtes du jubilée de Las Vegas qu’il finira par lui avouer son amour, la sauvant in extremis des griffes de Monsieur Enki. Le Colonel s’amendera de sa duplicité et Miles et Priscilla pourront enfin vivre pleinement leur bonheur.
Un film d'animation de 80 minutes
Produit par Clément Calvet, Jérémie Fajner, Lilian Eche et Christel Henon
Une coproduction Superprod, Bidibul Productions
Avec le soutien du programme Media de l'Union Européenne
Avec le soutien à l'écriture et au développement du Film Fund Luxembourg
Le propriétaire de cette vidéo a établi des restrictions de domaine et vous ne pourrez donc pas l'intégrer sur tous les sites.
Pour voir le pilote, c'est ici
https://vimeo.com/150343842
Un bel album mélancolique sur les différences.
Monsieur Stein fabrique des marionnettes. Mais Monsieur Stein se sent très seul, aussi décide-t-il de fabriquer une marionnette qui lui ressemble. Seulement, avant même d'être achevée, la marionnette prend vie, et elle ne ressemble nullement à Monsieur Stein, déçu. Il la chasse et commence alors pour celui qui se baptisera Sentimento une longue quête. Il cherche celle ou celui qui sera capable de l'aimer. Mais Sentimento est tellement différent des autres qu'il les effraie. Jusqu'à ce qu'il rencontre Selma qui va lui apprendre à sourire...
Les illustrations de Rébecca Dautremer illustrent magnifiquement cette tendre histoire sur la différence et le rejet.
Sentimento est émouvant dans sa quête profondément humaine d'amour et d'écoute.
Mieux
https://www.filmcompletstreaming.fr/streaming-vf/47353/kerity-la-maison-des-contes-streaming-complet+vf/
Ernest n'arrête pas d'embêter Salomé.
Il lui tire les cheveux,
fait tomber ses lunettes exprès...
La maman de Salomé dit que, peut-être,
Ernest est amoureux d'elle.
Mais ça veut dire quoi, amoureux ?
Sur ce sujet, tous les copains
de Salomé sont bien renseignés
et chacun a son mot à dire :
amoureux, c'est...
Qu'est ce qu'être amoureux ? s'interrogent les enfants dans la cour de l'école ?
Est-ce être comme Ernest, qui embête tout le temps Salomé ? Ou est-ce totalement autre chose ? Etre fou, être un ange, faire des bisous ? La question reste ouverte...
Un album qui ravira sans doute les petits, très beau avec sa dominante rouge, ses personnages typés et un peu farfelus. Mais qui ravira également les plus grands, qui eux aussi tentent souvent de résoudre cette bien épineuse question...
Une rencontre poétique et audacieuse autour de l'un des romans contemporains les plus élégants Soie, c'est une histoire. Elle commence avec un homme qui traverse le monde et finit au bord d'un lac silencieux. L'homme s'appelle Joncour. Le lac, on ne sait pas. On pourrait dire que c'est une histoire d'amour. Mais si c'était seulement ça, ça ne vaudrait pas la peine de la raconter. Illustrer Soie, c'est mettre une image sur le visage de Joncour mais pas sur celui de la mystérieuse inconnue, là-bas, au Japon. Ni sur le lac. C'est mettre des images sur un ver à soie long d'un kilomètre, une cigarette qui parcourt le monde, une folle scène d'amour, Flaubert, un éléphant et un catalogue d'objets rescapés d'un incendie. C'est mettre une image sur la fidélité envolée, l'amour en silence, les désirs et les souffrances. Des images partout qui re-racontent, à leur manière, une magnifique histoire.
Rêves, amour et secrets.
Princesse Capriciosa, Catch-catch, von Badaboum... Enfin un livre qui se penche sur ces princesses aux noms prometteurs mais injustement ignorées par la postérité ! À travers des illustrations riches et délicates,le stéréotype de l'univers princier est revisité avec poésie et malice,pour la plus grande joie des filles !
Un album magnifique, plein de poésie, qui invite au rêve.
• • • • Un livre qui porte superbement bien son nom : un trésor ! Un bijou, une pépite ! Brunetto Latini et Rébecca Dautremer nous offrent ce genre d'album où chaque page est tournée délicatement, en prenant bien soin de ne pas la corner... Vous voyez le genre ? . C'est un bestiaire médiéval aux illustrations exceptionnelles. Histoire, patrimoine, graphisme, tout y est. On y retrouve certains animaux emblématiques comme le dragon, la licorne ou la baleine. . Merveilleux voyage au cœur des légendes médiévales ! . «̴ La licorne est une bête redoutable, dont le corps ressemble peu à celui d'un cheval; mais elle a le pied de l'éléphant et une queue de cerf, et sa voix est tout à fait épouvantable.
Goga Tandashvili - Russie-
Il rend les murs ordinaires extraordinaires en ajoutant une touche artistique
Un artiste russe utilise une technique ancienne pour transformer des murs en art, et le résultat est magnifique
Le bas-relief est une technique aussi ancienne que les tout premiers efforts artistiques de l’humanité, une manière de sculpter des figures légèrement surélevées à partir d’une surface plane. Des sculptures en bas-relief pouvaient être trouvées sur les murs de toutes sortes de bâtiments et de temples de l'Égypte ancienne, de Rome et de la Grèce, et maintenant elles font leur retour.
L'artiste russe Goga Tandashvili est un maître de l'art, apportant des scènes inspirées du monde naturel. Pensez aux oiseaux à longue queue, aux fleurs et aux luxueuses frondes de fougère. Les scènes se fondent parfaitement dans leur environnement, ce qui signifie que votre décoration intérieure devient en fait une belle œuvre d'art impressionniste. Goga est également peintre, et cela se retrouve dans ses sculptures. Il dessine sur le mur, puis ajoute de la matière au-dessus des lignes pour créer l'effet 3D, donnant vie aux intérieurs avec des textures et des contours vifs.
Mais comment fait-il? «J'utilise un outil différent selon le problème artistique: couteaux, couteaux, ciseaux, couteaux à palette, a-t-il expliqué à Bored Panda. «Le choix du matériau est également déterminé par la tâche, pour l'intérieur je travaille avec des mélanges de gypse, c'est l'ancien matériau qui a fait ses preuves depuis des siècles. S'il est nécessaire de travailler le bronze, le granit, le marbre, l'acier, etc., je pourrais aussi le faire. »
«Je m'intéresse principalement à l'image artistique et la matière est secondaire, bien qu'elle ajoute du caractère à l'œuvre. Je peins aussi, c'est mon premier amour. Je suis venu à la sculpture de la peinture et je suis très heureux de pouvoir la traduire en bas-reliefs.
Alfonso Brezmes- Espagne
Né à Madrid en 1966, Alfonso Brezmes est un photographe espagnol.
Le travail photographique d'Alfonso Brezmes se situe à la frontière de la fiction et du jeu. Ses oeuvres sont empreintes d'une grande poésie visuelle.
C'est le cas des photographies de la série «Paraíso on obras» (Paradis en chantier) qui nous emmènent dans un pays imaginaire, sorte d'eden perdu. Un monde qui ne semble régi par aucune règle rationnelle ou prévisible. «Paraíso on obras» nous plonge dans une atmosphère surréaliste et onirique où tout semble pouvoir arriver. On y croise d'étranges créatures sorties de la nuit des temps, des personnages mystérieux, explorateurs, voyageurs, enfants égarés... errant sur les décombres d'un paradis perdu.Entre jungle et iceberg, Alfonso Brezmes dépeint les vestiges d'un monde idyllique qui a été précipité dans la chute et dont on perçoit encore quelques battements de coeur, plein d'ironie et d'espoir.
Son travail photographique se situe à la frontière de la fiction et du jeu. Ses oeuvres sont empreintes d'une poésie visuelle qui, à travers des images subtiles, pénètrent nos rêves les plus secrets.
Lorsqu"il utilise le medium photographique de manière plus classique, comme dans sa série des « Short stories », ou fait appel à d'autres techniques - assemblages ou photomontages - il parvient à construire des images comme de délicats châteaux semblant toujours près à tomber. L"atmosphère surréaliste et rêveuse qui emplit chacune de ses oeuvres est toujours suggérée. Les fables qu"il nous raconte sont à chaque fois différentes. Alfonso Brezmes est un conteur. Il emmène le spectateur dans son univers, l"invitant à devenir acteur en imaginant la suite de l"histoire.
Outre la photographie, Alfonso est également connu pour ses collages, très appréciés des collectionneurs, à travers lesquels il exprime son talent pour construire des univers particuliers. Alfonso a participé à de nombreuses expositions personnelles et collectives.