Lee Jeffries- Angleterre-
Le photographe Lee Jeffries, basé à Manchester, capture des portraits ainsi que les histoires des personnes que nous prétendons souvent ne pas voir : les sans-abris. Il débute sa série de portraits en noir et blanc suite à sa rencontre avec une jeune femme SDF, qui va alors changer sa démarche artistique. Il raconte que quelque chose l’a poussé à rester, à aller discuter avec elle, et sa perception sur les sans-abris s’en est retrouvée bouleversée.
Les personnes présentées ci-dessous sont des sans-abris rencontrés lors de voyages en Europe et aux États-Unis : « Les situations se sont présentées, et j’ai fait un effort pour apprendre à connaître chacun des sujets avant de leur demander leur permission pour faire leur portrait. » Le photographe explique : « Je ne peux pas changer la vie de ces gens. Je n’ai pas de baguette magique, mais cela ne signifie pas que je ne peux pas les prendre en photo et essayer de sensibiliser et d’attirer l’attention sur leur sort. »
Une série de portraits frappante pour cet autodidacte qui a parcouru de grandes agglomérations afin d’aller à la rencontre de ces personnes. Des gros plans détaillés sur des regards intenses, des visages ridés et des cicatrices laissant deviner des histoires chargées. On a beaucoup aimé le travail de cet artiste. Ce sont des photos pleines de symboles, très poignantes. Et vous, ces photographies vous ont-elles touché ?
Lee Jeffries, c'est une grosse référence photo et l'intensité des expressions au niveau du visage et du regard est saisissante. C'est un sacré talent. Espérons que ce reportage donnera un nouveau regard sur le monde des sans-abris. Quand je regarde la réaction des gens, je me dis que certains doivent penser que la pauvreté est contagieuse et bien non. Alors, juste un sourire, un regard, bref, une réaction humaine est le bienvenu.
Ces portraits sont saisissants. Et ce photographe a un véritable talent.
Nouvelles photos 03.03.2016
Les enfants
A travers ses images, Jeffries découvre des histoires de survie, les femmes poussés à vendre leur corps comme un moyen de nourrir leur dépendance aux prises dans la vie avec nulle part où aller.
Et vous, ces photographies vous ont-elles touché ?